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Index de l'article
QU'EST CE QUE LA CGT ?
Introduction
Des origines à 1919
De la première scission à 1940
De 1941 à 1948
De 1948 à 2000
Après 2000
Organisation
  Des origines à 1919

  • 1864 : Le 25 mai, suppression du délit de coalition et de grève (loi L. Ollivier). Cette loi met un terme à la Loi Le Chapelier. Création de l'Association internationale des travailleurs à Londres.
  • 1871 : La Commune de Paris : Les Parisiens se révoltent contre le pouvoir et élisent une assemblée qui prend le nom de Commune. La répression du gouvernement fait près de trente mille morts. Œuvre sociale de la Commune de Paris : abolition du travail de nuit dans les boulangeries, gestion démocratique des entreprises fermées par le patronat ou travaillant pour la Commune. Apparition du premier mouvement féminin de masse.
  • 1871 - 1883 : Malgré l'hécatombe militante de 1871, la décennie voit éclater de nombreuses grèves. Un rapport de police dénombre 182 syndicats rassemblant 31 700 adhérents en 1876. Quatre ans plus tard, les chiffres sont respectivement de 478 et 64 000.
  • 1884 : Le 21 mars, vote de la loi légalisant les syndicats professionnels ouvriers et patronaux à l'initiative de Waldeck-Rousseau.
  • 1886 : Création de la Fédération nationale des syndicats (FNS), d'inspiration guesdiste. Jules Guesde, l'un des socialistes les plus connus et les plus actifs, contribue à la diffusion des idées de Karl Marx en France.
  • 1887 : Création de la Bourse du Travail de Paris.
  • 1892 : Création de la Fédération des Bourses du travail, marquée par le syndicalisme révolutionnaire de Fernand Pelloutier.
  • 1895 : Congrès constitutif de la confédération générale du travail CGT à Limoges du 23 au 28 septembre. Les principaux piliers en sont la fédération du livre et celle des cheminots, mais de nombreux métiers restent hors de la CGT. Jusqu'en 1902, l'échelon confédéral reste mal organisé et ses secrétaires généraux pas à la hauteur.
  • 1900 : Création du journal « la voix du peuple », organe de la CGT.
  • 1901 : Décès de Fernand Pelloutier.
  • 1902 : L'année marque l'ouverture d'une nouvelle période dans la vie de la CGT. Au congrès de Montpellier elle parachève son unité. La Fédération des Bourses du travail s'efface en tant que centrale et ses organisations s'intègrent dans la CGT. Cette unité réalisée constitue un pôle d'attraction pour beaucoup d'organisations restées jusque-là dans l'expectative. Le syndicat se structure avec l'action d'hommes comme Victor Griffuelhes et Émile Pouget. La CGT compte alors 100 000 adhérents.
  • 1904 : Le Congrès de Bourges adopte la revendication de la journée de 8 heures.
  • 1906 :
    • Charte d'Amiens : cette charte adoptée en congrès, donne au syndicalisme confédéral quelques uns de ses traits spécifiques : la lutte des classes, la lutte quotidienne pour des améliorations immédiates mais aussi la lutte pour la disparition du salariat et du patronat, ainsi que son indépendance vis-à-vis des organisations politiques. Cette Charte est reprise aujourd'hui comme référence par la plupart des syndicats. Lors du congrès, les guesdistes sont mis en minorité par les révolutionnaires et les réformistes. Le congrès rompt également avec la Fédération syndicale internationale.
    • La première journée d'action pour la journée de 8 heures le 1er mai se prolonge par des grèves tout au long du mois; la revendication n'est pas satisfaite, mais cette première action concertée au niveau national a un grand écho.
  • 1907 : Adhésion de la Fédération Nationale des Syndicats d'Instituteurs.
  • 1908 : La fédération des mineurs rallie la CGT.
  • 1909 : Victor Griffuelhes démissionne. Durant son court intérim, Louis Niel renoue les liens avec la Fédération syndicale internationale, mais il doit démissionner sous la pression des révolutionnaires. Cette orientation ne sera pas remise en cause par son successeur, Léon Jouhaux, proche des dits révolutionnaires, mais qui saura tracer progressivement sa propre voie.
  • Le 5 octobre, paraît le premier numéro de la Vie ouvrière, qui se définit comme « syndicaliste Révolutionnaire, antiparlementaire ». La revue est dirigée par Pierre Monatte. C'est l'ancêtre de La Nouvelle Vie ouvrière (NVO) qui est toujours la revue de la CGT.
  • 1910 : Bien que demandée au congrès de 1895, la CGT s'oppose à la loi sur les retraites ouvrières et paysannes à son congrès de 1910 par 1049 voix contre 251. Les révolutionnaires veulent abattre l'État, non qu'il soit social. L'âge de la retraite étant fixé à 65 ans quand l'espérance de vie est de 50 ans, la CGT parle de la "retraite des morts". On critique également sa gestion par capitalisation.
  • 1912 : La CGT est la seule confédération syndicale existante en France, elle compte 700 000 adhérents sur un total de 7 millions de salariés. Le 24 novembre, elle tient un congrès extraordinaire sur le thème de l'action préventive contre la guerre.
  • 1913 : Constitution du Secrétariat syndical international auquel participe la CGT. Le 25 février, la CGT publie un manifeste anti-militariste.
  • 1914 : La CGT compte environ 300 000 adhérents. La CGT organise des manifestations syndicales contre la guerre le 27 juillet. Le 31 juillet, Jean Jaurès est assassiné. Le 1er août c'est la mobilisation générale et le début de la guerre 14/18. Le 3 août, c'est la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France. Le 4 août, la CGT rallie l'Union sacrée. Lors du CCN de la CGT, tenu du 26 novembre au 5 décembre, seule une minorité se prononce contre la guerre. Pendant les 4 ans de guerre, quelques militants CGT tel Félix Baudy furent fusillés pour l'exemple après avoir été désignés pour motif d'appartenance à la CGT.
  • 1915 : Démission de Pierre Monatte le 3 janvier en protestation contre le ralliement de la CGT à l'Union Sacrée. La guerre fait chuter les effectifs à 50 000 adhérents.
  • 1917 : Dans l'année, on compte 696 grèves et 293 810 grévistes en France. Parallèlement, les effectifs remontent à 300 000. Les 6 et 7 novembre c'est la rupture de l'Union sacrée. Au même moment a lieu la Révolution d'octobre en Russie.
  • 1918 : Dans l'année on recense 499 grèves et 176 187 grévistes en France et la CGT passe à 600 000 adhérents.
  • 1919 : 25 mars : loi sur les conventions collectives. 28 mars : loi supprimant le travail de nuit dans les boulangeries. 23 avril : lois sur la journée de 8 heures. Le 1er mai grève générale de 24 heures marquée par 500 000 manifestants à Paris (1 mort). La CGT passe à un effectif de 1 million et demi d'adhérents. Dans l'année, on compte 2 206 grèves et 1 160 000 grévistes en France. Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) avec la bienveillance du patronat. 30 avril : Pierre Monatte crée les Comités syndicalistes révolutionnaires.



Dernière mise à jour : ( 26-04-2009 )
 
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