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LOGEMENTS DES FRANCAIS. Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

  Logement : Les Français encore nombreux à y consacrer au moins la moitié de leurs revenus.

 L’adage dit que quand on aime, on ne compte pas. C’est sans doute la raison pour laquelle les Français se disent contents de leur logement malgré le fait qu’ils sont encore très nombreux à y consacrer au moins la moitié de leurs revenus.

 Dans une enquête Ifop pour SeLoger.com dévoilée par 20 Minutes, les Français donnent une note de 7,4/10 au logement qu’ils occupent, alors que le même sondage révèle qu’ils sont 24% à consacrer plus de la moitié de leurs revenus à leur logement. Une proportion qui monte jusqu’à 37% pour les 18-34 ans.

Cette part de revenus consacrée au logement s’appelle le taux d’effort, et Pierre Madec, économiste à l’OCFE, confirme qu’«il y a un vrai problème de taux d’effort en France». Tout en nuançant les proportions présentées par l’Ifop, tirées des déclarations de sondés qui peuvent surestimer leur propre taux d’effort, l’économiste admet volontiers que «depuis les années 2000, ce taux est en forte augmentation, notamment pour les jeunes et les foyers à revenus modestes».

 Gros taux d’effort, petit reste à vivre

Des populations moins favorisées à qui il ne reste plus grand-chose après paiement du loyer ou des intérêts de l’emprunt. «Pour quelqu’un qui gagne le smic, un taux d’effort de près de 50% ça signifie un reste à vivre très faible», souligne Pierre Madec. Ce qui est évidemment problématique pour ces foyers, mais pas seulement: «Les ménages les plus modestes sont aussi ceux qui dépensent le plus proportionnellement à leur revenu; le fait de le dépenser dans le logement fait qu’ils ne le dépensent pas ailleurs», explique-t-il. Ce qui représente un manque à gagner pour de nombreux secteurs de l’économie.

Même si l’enquête de SeLoger.com évoque une tendance à la baisse de ce taux d’effort par rapport à l'an dernier (les Français consacrent en moyenne 34% de leurs revenus à leur logement contre 37% en 2014), il est une preuve supplémentaire que la France a un souci de logement, accentué par une hausse des loyers plus rapide que celle des revenus depuis une quinzaine d’années, et un système d’aide au logement qui n’arrive pas totalement à compenser ce phénomène.

 Trois solutions pour une crise

Alors, comment pallier le manque de logement? L’Ifop a demandé leur avis à ses 1.002 sondés.

Ils sont 7 sur 10 à préconiser l’occupation des bureaux vacants à l'image de mairie de Paris qui entend convertir 250.000 m2 de bureaux d'ici 2020. Plutôt une fausse bonne idée, pour Pierre Madec, car cette réhabilitation coûte cher: «Les travaux nécessaires pour transformer des bureaux vacants en logements sont tellement importants qu’on choisit parfois de les détruire pour bâtir du logement derrière.»

Autre solution, avancée par un Français sur quatre: occuper les logements vacants. Une bonne idée pour les zones tendues comme Paris, qui abrite énormément de logements vacants, mais qui ne peut résoudre le problème du logement au niveau national.

La troisième solution, proposée par la moitié des personnes interrogées, est encore la plus simple: construire des nouveaux logements. La plus simple et aussi la meilleure, pour Pierre Madec, pourvu qu’on construise les bons types de logement au bon endroit.
Dernière mise à jour : ( 08-05-2015 )
 
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